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Et tu tombes, et tu recommences.

26 novembre 2005

Il déchire...

Je l’ai vu, le couteau à la main et pourtant, il avait un air démesurément sale.

Il souriait à cet insecte qui cramait dans la lampe.

Il riait avec cette folle plaie qui entaillait mon bras.

Il exaltait de joie par tous ses pores, et dégoulinait d’un bonheur niais.

Il était évidant qu’il avait déjà tué.

MAIS JE T’ENCULE !

Base toi sur des faits, ta pyramide ne vaut rien, je m’assois dessus et je chie.

Tu ressembles à ces personnes mortes et pourries, vertes et véreuse.

Tu ressembles à ces cadavres sanglants et éculés, dans cette putain de terre blanche.

Terre de truand.

Tu pues comme lui, tu sens le rat.

Le rat corrompu qui vit dans la masse que créé les humains.

Tu es un morceau de charbon chaud, qui enfle et enfle et qui consume et consume et qui brûle et brûle…

Qui ne vaut RIEN !

Mais j’ai envie d’elle, au fond de sa vie sans intérêt où elle s’emmerde et attire l’attention.

Elle ne va pas bien et tu ne te rends compte de rien.

Je veux l’embrasser, goûter ses lèvres et sa peau, aussi rugueuse qu’elle soit, je veux caresser, caresser sa vie, la sentir se tendre sous mes doigts.

Je veux qu’elle se sente belle et propre.

Je veux qu’elle sache qu’elle est la plus belle des femmes que je connaisse.

J’ai envie d’elle.

ET TU M’EMMERDES !

Tu ne te rends pas compte qu’elle a besoin d’aide, qu’elle ne va pas bien.

Je fais des efforts, et elle s’ouvre à moi…

Mais qu’à moi, seulement à moi.

Je ne parle pas de conversation sur le bout de la langue où trois idées fusent.

Je parle de confiance.

Non, pas celle que tu crois, pas celle que l’on met dans les confidences.

Je parle de confiance dans les mouvements et paroles.

JE PARLE D’AMITIE ! DE VRAIE AMITIE !!

Si je te disais que j’ai envie de toi, tu répondrais quoi ?? Non, non, non, ne dis rien. Je ne veux pas savoir, je ne veux rien savoir, je veux tout oublier !

Tu es mort dans les méandres du passé et tout ce que je fais perd de l’ampleur à vouloir pardonner ton décès.

A trop vouloir pardonner on ne sait plus où sont les limites.

Va s’y cris ! Je ne t’offrirai rien de mieux, je veux qu’elle me regarde une fois ! Deux fois ! Trois fois !
Je ne te crois plus, je n’ai plus de foi, je ne peux plus rien pour rendre mon culte plus grand.

Tu es le minimum pour ça et le minimum est trop petit, trop pure, trop innocent !

Mais tu ne l’es pas innocent ! Regarde autour de toi, tu d étruis tout, tu respires tout, tu lâches tout !

Tu crois que tu as les malheurs du monde sur les épaules, mais tu n’as rien !

Absolument rien, pas même ton propre malheur, pas même ce que tu crois être des amis, pas même ton sang et ta famille, pas même ton imagination, tes pensées, ni ta liberté.

Le néant, le vide abyssal, le trou noir !

Et tu cris et tu pleures et tu meurs.

Regarde MAIS REGARDE BON SANG !

Je ne fais rien, rien, absolument rien, le néant, le vide abyssal, le trou noir !

Les mots, les gestes, les paroles rien n’a de consistance.

Je joue avec ta vie ! Je l’ai, je la tiens, il suffirai d’un geste pour que je te tue !

Pourquoi je ne le fais pas ? Après tout, tu ne vaux rien, tu n’as aucune valeur.

PARCE QUE T’AS MEDIOCRITE EST BIEN LA !

C’est la seule, il n’y a que ça, elle est présente partout… C’est ce qui fait la vie.

C’est ce pourquoi je te hais, toi, moi et tout les autres, sauf elle.

Je ne peux que me dire que j’ai envi d’elle, physiquement, mentalement et rapidement.

MAIS LEVE LES YEUX !

REFLECHIT, je veux l’avoir pour MOI, seulement MOI !

Je veux que tu te réduises.

Avec les autres.

Je veux la serrer, tellement fort entre mes bras qu’elle serait écrasée.

MAIS JE LA VEUX !!

J’aimerais exploser les sentiments à ta gueule, mais je ne peux que contourner ce sujet et bifurquer droit sur tes idées pourries…

Imagines un instant qu’elles soient les bonnes, les seules bonnes.

Tu serais mort alors, en voyant la décadence de ce monde, que tes propres envie, tes propres choix, sont nulles, inexistants, irréalisable.

MAIS PENSE IMBECILE ! PENSE !

Je ris, je ris aux éclats, je ris à m’en fêler les côtes, je ris en m’ouvrant les entrailles.

ALLEZ VA S’Y, LEVE TES GANTS ET FOUILLE DEDANS !

Retourne les, montre moi que tu sais le faire.

Que tu peux me tourner au ridicule, et que je peux défoncer ta tête de connard.

Non, pas connard, tu ne vaux même pas ça, même pas le suffixe que j’y ai ajouté.

Même pas le mot con en lui-même.

Je voudrais taper, taper si fort que j’en creuserai ma tombe, taper, frapper, taper, frapper.

Rien, néant, vide abyssal, trou noir !

Haine. Haine pure. Haine neuve. Haine. Haine immense. Haine seul. Haine sentimentale. Haine. Haine humaine. Haine animal. Haine dévastatrice. Haine. HAINE IRREGULIERE !

Lamentable déjection, foutoir défectueux, interstice inhumain.

MISERE ET SALETE !

Je te hais je te hais je te hais.

Même plus assez !

Je roule, je démarche, je vomie !

MAIS CREVE !!!! JE TE DIS DE CREVER !

S’il te plait, une petite réclamation, ridicule, aussi ridicule qu’elle tient en un mot, cinq lettres, deux syllabe : CREVE !

C’est si facile en plus de mourir.

Tu veux un exemple, regarde je te montre.

Voilà, tu as vu, tu t’es bien rincer l’œil ?

ESPECE DE VOYEUR !

Aller maintenant, prend le couteau, oui, c’est bien comme ça, et enfonce, non non non, pas ici, ici ça fait mal et je ne veux pas que tu souffre, je veux que tu meurs, non, ici non plus, ce sera trop lent.

Oui, là comme ça, enfonce, d’un coup, d’un coup sec ! Voilà c’est fait, tu es content ??

Oh répond moi ? TU ES CONTENT ?

REPOND MOI ENCULE !!

Merde, tu es mort. Je ne peux plus rien pour toi, je ne peux plus rien pour moi.

Je ne peux plus rien pour elle.

Parce que je ne le répéterai pas deux fois : Ils vont faire de nous des tueurs, ils vont nous dresser, nous briser, ils vont prendre tous ce qui fait qu’on existe, nos âmes, nos consciences, peut-être même nos cœurs, ils vont nous conditionner, faire de nous des poupées articulées, destiner à tuer, voir à massacrer, ou à torturer.

Et même si tu penses que ton cœur appartient déjà à quelqu’un, n’oublie pas, ils iront lui voler.

Mais j’ai quand même envie d’elle.

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26 novembre 2005

Je...

J’exècre, j’hais, j’averse, j’abhorre, je déteste, je tiens en horreur, je m’horripile, je maudis, je blasphème, je tue, je déchire, j’écrase, je griffe, je tape, je gifle, je stigmatise, j’empoisonne, je détruis, je réduis, je mords, je soumet, je racle, j’écorche, j’arrache, je tire, j’empale, je coupe, je décolle, j’égratigne, je donne des coups, j’aplatie, je déforme, je broie, je brise, je meurtrie, je blesse, j’impose, je presse, je frappe, j’assène, j’heurte, j’afflige, j’inflige, j’affronte, j’humilie, j’insulte, je traite, je serre, je démolie, j’abats, j’anéantis, je jette bas, je fais périr, je supprime, je nuis, je ruine, je décompose, je bats, je fouette, j’étripe, j’égorge, j’éventre, j’ampute, je poignarde, je brûle, je pique, je tenaille, je pince, j’étrangle, j’embroche, je casse, je choque, je cogne, je tabasse, j’immole, je sacrifie, j’érafle, j’équarrit, je saigne, je démolie, je dépouille, je dépiaute, je darde, j’enfonce, j’honnit, j’annihile, je châtie, je blâme, je ronge, j’opprime, je perce, je désagrége, je lamine, je réprimande, je pulvérise, je martèle, je démantèle, je fustige, je cravache, j’ébauche, je flingue, je bousille, je défonce, j’entaille, je percute, je pourrie, je putréfie, je dissèque, j’abomine, je méprise, je vomit, j’ébrèche, je détériore, je tranche, je scarifie, je soumet, je le souffre.
26 novembre 2005

Je dégueule

Je dégueule, je dégueule sans cesse. Je dégueule. Je dégueule. Je dégueule. Je dégueule. Je dégueule. Je dégueule. Je dégueule... Viens avec moi au-dessus de la cuvette des enfers, et vomit tes tripes, nourrit le monde. C’est si fabuleux ! On dégueule… Ensemble. Mais toi et moi, ne dit-on pas que l’on se complète ? Que l’on se ressemble ? Que l’on s’assemble ? Alors, je dégueule.
26 novembre 2005

Toxicoquelicot

Aujourd’hui Amélie et Moi avons découvert une nouvelle drogue : le blanco, et tout les feutres indélébiles. C’était rigolo notre shoot en Français. Qui peut nous fournir en coquelicot ??
26 novembre 2005

la coco caïne

C’est la « coco des enfants sages »… Honneur à Casse-pipe, le groupe.
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26 novembre 2005

Aïe

C’est douloureux de s’empêcher quelque chose par peur de faire du mal… C’est vraiment douloureux.
26 novembre 2005

Chanson... Brigitte

Je ne crois plus qu’en un petit brin d’herbe Oublié sur la voie ferrée Je ne crois plus qu’en un petit brin d’herbe Ressuscité, au milieu des pavés Toi, tu l’arraches avec tes bulldozers, Roi de l’Or, esclave de l’Or Toi, tu l’enterres avec tes quatre hivers Fils de la mort et père de la mort Moi, je te hais, depuis le fond des âges, Mais quand même dans mon désespoir, Je t’aimerai toujours bien d’avantage, Que toi tu aimes, Sous ton parasol noir, Je ne crois plus qu’en un petit brin d’herbe Oublié.
13 novembre 2005

Crainions nos frères !

Il va se venger................................................................................................................................c'est inquiétant......................................j'ai peur qu'il me prenne trop au sérieux.........................................................................Oh Thomas, tu devrais arrêter toute ces conneries, ça n'apporte que du mal....................que du mal.
13 novembre 2005

Vulgaire...

BANGGGGGGGGGGGGGGGGG ! Résonne contre le mur de fer, tape contre le cuire, la lanière tombe. Je suis vulgaire, je l'ai découvert, on me l'a dit. Oh pas explicitement mais ça voulait dire ça.
1 novembre 2005

Les écorchés

Emmène-moi danser Dans les dessous Des villes en folie Puisqu'il y a dans ces Endroits autant de songes Que quand on dort Et on n'dort pas Alors autant se tordre Ici et là Et se rejoindre en bas Puisqu'on se lasse de tout Pourquoi nous entrelaçons-nous ? Pour les écorchés vifs On en a des sévices Allez enfouis-moi Passe moi par dessus tous les bords Mais reste encore Un peu après Que même la fin soit terminée Serre-moi encore Etouffe-moi si tu peux Toi qui sais où Après une subtile esquisse On a enfoncé les vis... Nous les écorchés vifs On en a des sévices Oh mais non rien de grave Serre-moi encore Moi j'ai pas allumé la mèche C'est Lautréamont Qui me presse Dans les déserts Là où il prêche Où devant rien On donne la messe Pour les écorchés Serre-moi encore Etouffe-moi si tu peux Toi qui sais où Après une subtile esquisse On a enfoncé les vis... Nous les écorchés vifs On en a des sévices Serre-moi encore Etouffe-moi si tu peux... Serre-moi encore Nous les écorchés vifs On en a des sévices Les écorchés vifs On les sent vis Emmène-moi, emmène-moi On doit pouvoir Se rendre écarlates Et même Si on précipite On devrait voir White light white heat Allez enfouis-moi Passe-moi par-dessus tous les bords Encore un effort On sera de nouveau Calmes et tranquilles Calmes et tranquilles Y'a nos hématomes crochus qui nous Sauvent Et tous nos points communs Dans les dents Et nos lambeaux de peau Qu'on retrouve çà et là Dans tous les coins Ne cesse pas de trembler C'est comme çà que je te reconnais Même s'il vaut beaucoup mieux pour toi Que tu trembles un peu moins que moi Serre-moi encore Serre-moi encore Etouffe-moi si tu peux... Serre-moi encore Nous les écorchés vifs On en a des sévices Les écorchés vifs On les sent vis Moi j'ai pas allumé la mèche C'est Lautréamont Qui me presse Dans les déserts Là où il prêche Où devant rien On donne la messe Pour les écorchés Serre-moi encore Etouffe-moi si tu peux Toi qui sais où Après une subtile esquisse On a enfoncé les vis... Nous les écorchés vifs On en a des sévices Les écorchés De Noir Désir. On voit où tryo choisit ses paroles… Je pense… que Bertrand Cantat écris de belles paroles, pour chacune de ses chansons. Bertrand sort vite !
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Et tu tombes, et tu recommences.
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