5 septembre 2005
Et toi alors?
C’était sur le pont de nos vies, nous nous connaissions si mal, mais si voluptueusement…
Nos regards se sont croisés, comme la première fois probablement –nous l’avons déjà oubliée- et nous nous sommes souris.
J’ai pensé à rire, mais dans cette intimité incertaine, j’ai douté que cela reste innocent. Je voulais te charmer avec mon regard d’enfant, mes phrases d’adultes, mes gestes polis, et mes goûts inconscients.
J’ai réussi comme d’habitude, mais pour la première fois, tu as arrêté le nous et a dit simplement : « Et qu’en advient-il de toi ? »
Nous nous sommes revus, mais plus jamais souri.
J’ai repensé à cette phrase, et ma réponse est belle :
« Jamais personne ne s’en préoccupera. »
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